Question écrite n° 04800 de M. le sénateur Vincent Delahaye (Essonne - UC) publiée dans le JO Sénat du 19/01/2023 - page 301
Objet : Sécurisation de la profession d’ostéopathe
Réponse du Ministère de la santé et de la prévention publiée le 06/07/2023
COMMENTAIRE
Le ROF essaie d’imposer son point de vue partisan
Une fois de plus le ROF voudrait imposer à l’ensemble du monde ostéopathique français son modèle, alors que cette association n’est pas jugée représentative, qu’elle est minoritaire, et qu’un ordre n’apporterait pas de réponses véritables à la situation de l’ostéopathie et surtout des ostéopathes.
Un organisme de régulation semble nécessaire pour les ostéopathes DO (exclusifs) mais un ordre, NON.
Voir :
- L’article de Pierre-Luc L’Hermite : Maux d’ordre - Au sujet de la création d’un ordre en Ostéopathie
- Ordre professionnel… Vous avez dit ordre professionnel ?
JLB
Sécurisation de la profession d’ostéopathe
Question écrite n° 04800 de M. le sénateur Vincent Delahaye (Essonne - UC)
publiée dans le JO Sénat du 19/01/2023 - page 301
La promulgation de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé a officiellement reconnu la pratique de l’ostéopathie en France.
Malgré l’indiscutable plébiscite de nos concitoyens qui lui font confiance à 95 % et qui reconnaissent ses bienfaits à 86 % selon un sondage Odoxa de septembre 2019, cette pratique ne bénéficie pas d’une attention réelle de la part de l’État.
Après avoir suivi un cursus de cinq années, dans un des 31 établissements de formation privés, agréés par son ministère, les jeunes ostéopathes sont soumis à l’obligation réglementaire d’enregistrer leur diplôme auprès de l’agence régionale de santé (ARS) dont ils dépendent.
Cependant, aucun organe mandaté par l’État n’est en mesure de suivre et d’arbitrer les difficultés rencontrées par ces professionnels, pas même les ARS qui ne sont pas missionnées pour cela.
Ce manque de structure officielle pénalise les praticiens mais aussi les patients.
À ce jour le registre des ostéopathes de France, seule association ostéopathique structurée sur un modèle ordinal, exprime le souhait de voir l’indispensable création d’un organisme officiel faisant autorité en ostéopathie.
Celui-ci serait chargé de satisfaire aux droits d’information des patients sur les soins ostéopathiques, mais également de prévenir et de sanctionner les risques croissants de dérives et de signalements.
Il lui demande comment le Gouvernement compte sécuriser la profession d’ostéopathe au sein du système de santé.
Réponse du Ministère de la santé et de la prévention publiée le 06/07/2023
En effet, il ne s’agit pas d’une profession de santé mais d’une profession à usage de titre comme le sont également les chiropracteurs ou encore les psychothérapeutes.
Cette différence de statut emporte des conséquences tant en matière d’encadrement que de contrôle.
En dépit de cette différence de statut, il doit être rappelé que la formation en ostéopathie fait l’objet d’un contrôle en amont, de la part du ministère de la santé et de la prévention, avec la délivrance d’un agrément aux écoles reconnues et en aval, de la part des Agences régionales de santé, qui vérifient que le professionnel remplit les conditions d’exercice imposées par la règlementation.
La liste des praticiens habilités à faire usage de leur titre d’ostéopathe est également rendue publique.